Claude BONNIER (1897
- 1944)
- Lors de la première
guerre mondiale, il s'engage dans le Génie à l'âge de
dix sept ans. A la fin du conflit, à vingt et un ans, il est lieutenant,
chevalier de la Légion d'Honneur et décoré de la croix
de guerre avec trois citations.
- Après l'Armistice,
il devient ingénieur dans une usine d'aviation d'Argenteuil et réalise
d'importants travaux scientifiques.
- Commandant Mécanicien
de l'Armée de l'Air affecté à un parc d'aviation de
Chartres, il prend part aux combats pour la défense de Dunkerque.
- Après sa démobilisation
en août 1940, il se rend en Algérie à plusieurs reprises
où il entreprend des recherches qui conduiront à la construction
d'une usine de moteurs d'avions.
- Il gagne la Tunisie
et s'engage à Gabès, en novembre 1942, dans les Forces Françaises
Combattantes.
- Il rejoint l'Angleterre,
au printemps 1943, où il suit un entrainement et un stage de parachutisme.
- Envoyé de Londres
en tant que DMR (Délégué Militaire Régional)
du général de GAULLE en France occupée, Claude BONNIER
alias "Hypoténuse" atterrit accompagné de Jacques
NANCY à Angeac-Charente dans la nuit du 14 au 15 novembre 1943. A
ce titre, il est chargé de réorganiser la Résistance
dans la région B en reprenant les contacts avec les chefs des différents
réseaux et maquis et en prévoyant des parachutages pour leur
réarmement.
- Le 5 février
1944, il rend visite au maquis d'André CHABANNE, aux Jaulières
et lui donne le nom de maquis "BIR-HACHEIM"
- Arrêté
sur dénonciation à Bordeaux par la gestapo, le 9 février
1944, Claude BONNIER se donne la mort à l'aide d'une capsule de cyanure.
Inhumé
dans la crypte du Mémorial de Chasseneuil, le 8 mai 1954.
Son épouse,
Thérèse BONNIER, née RENAUDEL, résistante engagée,
repose à ses côtés depuis le 11 janvier 1991.
Commandeur de la
Légion d'honneur |
Compagnon de la Libération |
Croix de guerre 1914-1918
et 1939-45 |
"Mort pour la
France" |
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- La mémoire
de Claude BONNIER est également rappelée par un Monument situé
à ANGEAC-CHARENTE à proximité du terrain où
il a atterri dans la nuit du 14 au 15 novembre 1943 accompagné de
son adjoint Jacques NANCY, futur chef de la Section Spéciale de Sabotage.
- Les bornes de la
Route Claude BONNIER rappellent le chemin qu'il a suivi d'ANGEAC-CHARENTE
à CHASSENEUIL pour prendre contact avec le maquis BIR-HACHEIM.